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Qui sommes-nous ?

La bio-écologie des insectes

Nous ne sommes pas un laboratoire ou un bureau d’études en entomologie comme les autres. Nous réalisons des inventaires d’insectes mais surtout nous essayons de comprendre pourquoi ils sont présents ou non dans les écosystèmes (exploitations agricoles, jardins, parcs, espaces naturels…). C’est pourquoi il est primordial de connaître la bio-écologie des différentes espèces d’insectes :

  • En étudiant le lien entre la flore et les insectes par des observations directement sur les plantes et/ou par des analyses du contenu du tube digestif, en identifiant par exemple les grains de pollens consommés par les insectes auxiliaires et pollinisateurs,
  • En réalisant des inventaires avec un protocole précis, validé par des scientifiques français et canadiens, le même depuis 2001, ce qui permet de suivre l’évolution d’un site, de comparer différents sites mais également de comparer des années,
  • En lisant divers travaux scientifiques internationaux.

Nous recherchons précisément…

Comment favoriser cette biodiversité ? Quels sont les gîtes et couverts intéressants pour les auxiliaires ?
Gîtes : sites de repos, d’hivernage, de reproduction ?
Couverts : plantes nourricières qui fournissent du pollen et du nectar, mais aussi des proies de substitution
Questions que nous essayons de répondre grâce aux observations sur le terrain, à l’analyse des grains de pollen butinés/consommés et à la recherche bibliographique.
Ces connaissances toujours mises à jour, nous permettent de mettre en place des plantes de service et ainsi de proposer des aménagements précis en milieux agricoles et espaces semi-naturels, en fonction des problématiques et des objectifs.

Les solutions alternatives à l’utilisation des pesticides…

Par l’observation et la reconnaissance des auxiliaires

Les seuils de nuisibilité ont souvent été calculés en fonction de la présence des ravageurs mais pas de la présence des auxiliaires.
Peut-on laisser agir ces insectes utiles, prédateurs de nuisibles ? Sont-ils en quantité et diversité suffisantes ? Sont-ils suffisamment tôt pour contrer et contrôler les populations de nuisibles ? On va donc plutôt parler ici de seuil de tolérance : jusqu’où l’agriculteur est prêt à laisser agir ?

Par le contrôle biologique par conservation

C’est là qu’il est important d’évaluer également la qualité du paysage inter et intra-parcellaire pour obtenir suffisamment d’auxiliaires pour contrôler les populations de nuisibles sous le seuil de nuisibilité. S’ils sont en quantité insuffisante, on va apporter des habitats aux auxiliaires pour qu’ils puissent se reproduire et donc défendre les cultures.

Présentation de l’équipe

La dirigeante : Johanna Villenave-Chasset

Johanna Villenave-Chasset a fait des études de biologie de 1997 à 2001 à la Faculté des Sciences de Nantes et un DEA en environnement en 2002 à Orléans.
Pour appliquer la théorie sur le terrain, elle commença à faire des stages dès 2000 en tant que chargée d’études au Parc Naturel Régional des Boucles de la Seine Normande, puis en 2001 et 2002 en tant qu’entomologiste sur les Névroptères et les Libellules à l’Ablette Angevine, association de pêche et de protection des milieux aquatiques.
A la suite de ces premiers travaux, le Laboratoire de Protection Biologique Intégrée de l’Agrocampus Ouest d’Angers lui proposa de faire une thèse de doctorat qu’elle commença en janvier 2003 sur le sujet de l’aménagement du paysage pour favoriser l’installation des Névroptères (chrysopes,et hémérobes) dans les exploitations agricoles. La thèse fut soutenue le 24 février 2006 avec succès. Elle est à lire absolument ici !
Flor’Insectes a été créée quelques mois après la soutenance pour répondre à la demande des professionnels en agriculture et en espaces verts.

La chargée d’études : Lisa Fillon

Fille d’agriculteur et passionnée d’entomologie, Lisa Fillon a passé un Brevet de Technicien supérieur Agricole (BTSA) ainsi que son Brevet d’Aptitude aux Fonctions d’Animateur (BAFA) au CFPPA de Sées (Normandie) en 2019. Afin d’approfondir ses connaissances du milieu agricole, elle s’est ensuite orientée vers une Licence professionnelle Agriculture & Environnement, à l’Université de Caen en 2020.
Elle a commencé à exercer en tant qu’entomologiste dans un bureau d’étude avant de prendre le poste de chargée d’études Biodiversité fonctionnelle à Flor’Insectes en 2022.
Elle est désormais responsable de l’antenne Sud de Flor’Insectes située en Isère (38).